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Nouvelles lunettes : pourquoi ai-je mal à la tête ?

Il n’est pas rare que des défauts visuels, tel que l’hypermétropie, soient la cause de maux de tête. Mais est-il possible que les lunettes destinées à corriger ces défauts provoquent les mêmes symptômes ? Et pourquoi ? Explications

L’ARRIVÉE DE VOS NOUVELLES LUNETTES

Ça y est ! Vos nouvelles lunettes sont arrivées, et avec elles le monde qui vous entoure est enfin net. Mais cette nouvelle vision s’accompagne parfois de sensations étranges : Vous avez l’impression que le sol bouge ? Que des objets sont déformés ou se déplacent lorsque vous tournez la tête ? Vous avez de furtives sensations de vertige ? Rassurez-vous ! Ces sensations sont parfaitement normales, et disparaîtront après un court temps d’adaptation. Ne vous découragez pas !

L’ADAPTATION À UNE NOUVELLE CORRECTION

Des yeux qui n’ont jamais bénéficié d’une correction auparavant, ou dont la correction a été modifiée, peuvent mettre du temps à s’adapter. Des maux de tête peuvent même apparaître, mais pas d’inquiétude, ils ne persistent pas dans le temps. Le cerveau va rapidement s’habituer aux nouvelles conditions visuelles, notablement améliorées, et ces sensations vont disparaître. Ce processus d’adaptation est loin d’être exceptionnel mais ne dure généralement qu’entre deux jours et deux semaines (voire un mois pour une première paire de lunettes ou des verres progressifs).

COMMENT S’HABITUER RAPIDEMENT ?

Le meilleur moyen pour vous habituer est d’utiliser vos lunettes le plus souvent possible. Si les lunettes ne sont pas indispensables pour bien voir, vous n’êtes pas obligé de les porter en permanence, mais essayez de les porter tous les jours. Si cela vous aide, vous pouvez dans un premier temps, porter vos lunettes lorsque vous êtes assis. Vous pourrez ensuite les porter plus sereinement quand vous êtes en mouvement. Veillez aussi à nettoyer vos verres régulièrement. En effet, lorsque l’on n’est pas habitué, la moindre poussière peut gêner votre vision et créer de l’inconfort.

S’HABITUER À SES NOUVEAUX VERRES

Il arrive parfois que lorsque vous passez à des verres amincis, vous ressentiez des maux de tête. Cette gêne s’effacera rapidement, et les multiples avantages de ces verres plus plats recommandés lorsque vous avez besoin d’une forte correction (plus légers, plus confortables, plus esthétiques) valent bien un peu de patience ! Les verres progressifs quant à eux permettent d’avoir toutes les corrections nécessaires pour voir à toutes les distances : cela peut également perturber vos habitudes visuelles et entrainer des céphalées. Encore une fois ces désagréments sont la plupart du temps de courte durée. Rassurez-vous, dans le pire des cas, ATOL propose des garanties sur l’adaptation pour ce type de verres. Avant d’en arriver là, n’hésitez pas à revenir vers votre opticien. Parfois un simple réglage peut vous aider à mieux vous habituer aux verres, et à bénéficier du confort visuel qu’ils vous offrent en toute circonstance. Lampes, phare de voiture, écran d’ordinateur… les reflets sur les verres de lunettes, auquel on pense rarement, peuvent eux aussi s’avérer gênants et provoquer des maux de tête. Les traitements antireflets permettent de limiter cet inconfort : si vous conduisez régulièrement la nuit, ou que vous passez du temps sur votre ordinateur , pensez à les demander.

S’HABITUER À SA MONTURE

Vous éprouvez une sensation de pressions au niveau de vos tempes ou de votre nez ? A l’inverse, elles ont tendance à glisser vers le bout de votre nez ? Vos lunettes ont besoin d’être ajustées. N’hésitez pas à demander conseil à votre opticien ATOL, il sera en mesure de vous conseiller, et d’effectuer le réglage qui rendra vos lunettes plus agréables à porter.

ATTENTION : dans cet article nous ne décrivons que les maux des têtes qui peuvent survenir après l’obtention de votre nouvelle correction. Toute autre apparition de maux de tête d’apparition subite et régulière en dehors d’un nouvel équipement, et/ou qui surviennent dès le matin au lever, ou encore liés à d’autres symptômes, doivent vous amener à consulter un ophtalmologiste ou votre médecin généraliste !


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