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Selon l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (ASNAV), 8 millions de conducteurs conduisent avec une mauvaise vue et 1 million d’entre eux n’ont pas les capacités visuelles requises pour le permis de conduire.
Pour bien voir en toutes circonstances et conduire en toute sécurité, découvrez nos conseils.
Lorsque nous conduisons, l'ensemble de nos fonctions visuelles est stimulé et doit s'exercer à grande vitesse :
Une bonne conduite passe donc avant tout par une bonne perception et de bonnes aptitudes visuelles. Mais l'acuité n'est pas le seul gage d'une bonne vision. Le champ visuel, la perception des distances, la récupération et la résistance à l'éblouissement, sont autant d'éléments qui influent sur notre conduite.
L'acuité visuelle est un des critères importants pour une bonne conduite : c'est grâce à elle que nous pouvons voir vite et loin. Bien voir, c'est l'assurance de pouvoir anticiper, s'orienter et se déplacer avec le maximum de sécurité. Pourtant, de nombreuses études montrent qu'un automobiliste sur trois présente, sans le savoir, un défaut visuel non corrigé.
>> Un contrôle régulier de votre vue fait donc partie des règles élémentaires à respecter avant de prendre le volant.
A savoir
Une acuité visuelle de 10/10e permet de lire un panneau à 150 mètres. Avec une acuité de 1/10e, le panneau n'est lisible qu'à 15 mètres.
Le champ de vision se caractérise par notre capacité à percevoir ce qui se passe dans notre environnement (environ 180 °) tout en regardant droit devant nous. On divise généralement le champ de vision en deux sous-parties :
A savoir
Grâce à la rétine, notre regard est attiré par un objet ou par une voiture qui se déplace en périphérie de notre vision. Quand nous conduisons, elle nous permet de nous situer dans le flot du trafic, de prendre conscience d'un enfant qui traverse ou bien encore de réaliser un créneau.
Physiologiquement, nos yeux sont séparés d’environ 6 cm, et notre cerveau reçoit donc deux images légèrement différentes. Pourtant nous n’en percevons qu’une seule, car notre cerveau analyse et fusionne ces deux images disparates pour en reconstituer une seule et nous faire percevoir la troisième dimension : c’est la vision binoculaire.
Pour reconstituer cette troisième dimension, il analyse les différences d’image provenant de nos deux yeux : angle de vue, taille, luminosité, position des ombres, mouvements, …
Ces disparités induites par la vision binoculaire nous permettent de percevoir le relief, la distance qui nous sépare d’un objet ou qui sépare deux objets. Sur la route, ces informations conditionnent chaque décision du conducteur. Elles sont absolument vitales pour lui comme pour les autres.
>> Une bonne vision binoculaire et une bonne perception des distances passent avant tout par une bonne correction optique et une bonne coordination des deux yeux.
A savoir
Pour bien conduire, l’acquisition d’une stratégie d’exploration de l’espace visuel facilitera l’anticipation et l’adaptation de la conduite à l’environnement. Cette stratégie va se développer progressivement avec l’acquisition d’une expérience de la conduite.
Notre capacité à bien conduire passe par une bonne qualité de vision, et par l'expérience.
Au fur et à mesure, notre stratégie visuelle lors de la conduite va s’affirmer.
Nous allons être capables de voir loin, vite et d’anticiper.
Pendant la conduite, l’attention doit rester soutenue. Elle est indispensable pour permettre, à chaque instant, la sélection des informations pertinentes de l’environnement visuel.
Plus l’information est recueillie précocement, plus vous avez le temps d’analyser la situation et plus vous pouvez anticiper. Mais explorer son espace, c’est aussi bouger les yeux.
>> La rétine périphérique permet de prendre conscience d’un danger, mais c’est avec notre rétine centrale que nous analysons plus précisément la situation.
Prendre l’information de manière précoce est indispensable, encore faut-il avoir suffisamment de temps pour réagir. Pendant la conduite, garder des distances de sécurité est important. Le temps pour intégrer une information visuelle et commencer une action correctrice est de 1 ou 2 secondes. Mais ce temps est variable et augmente avec l’âge, la fatigue, les conditions climatiques…
>> Durant ce temps, à 60 km/h, la distance parcourue est de 17 à 34 mètres. Sur cette distance, aucune action n’aura été faite sur le véhicule.
Lors de la conduite, il est essentiel de s’adapter. En ville par exemple, les événements sont nombreux. Il est important de projeter son regard vers l’avant pour voir l’enfant qui traverse, la porte d’une voiture en stationnement qui s’ouvre.
Mais la voiture ne permet pas une vision à 360 ° et les rétroviseurs ne sont pas suffisants pour couvrir les angles morts de notre vision. Il faut donc voir large, pour surveiller l’arrière et tourner la tête pour regarder à travers la vitre le motard qui peut nous dépasser. Avec la vitesse, l’exploration visuelle avec des mouvements est d’autant plus importante que le champ visuel se rétrécit.
>> A 130 km/h, la largeur de notre champ de vision n’est plus de 180 ° mais de 30 ° seulement, soit un peu plus que notre champ de vision central.
Le conducteur novice regarde le bout de son capot, le conducteur expérimenté projette son regard au loin.
La nuit, il convient d'être plus prudent pour réagir efficacement à toutes les formes d'imprévus : nous voyons moins bien, moins large, et le fonctionnement de notre système visuel est modifié.
A savoir
La nuit, le trafic routier ne représente que 10 % du trafic quotidien, mais 33,2 % des accidents mortels et 42,8 % des blessés. (Source : Sécurité routière)
La nuit, nous avons besoin de lumière pour voir, mais en voiture, cette nécessité peut représenter un réel danger. S'ils sont mal réglés, les phares des voitures peuvent être source d'éblouissement, il faut donc être encore plus vigilant.
Pour limiter l'éblouissement et réduire le temps de récupération :
>> N'hésitez pas à demander conseil à votre opticien Atol.
A savoir
Avec l'âge, la résistance à l'éblouissement diminue de 50 % tous les 12 ans.
Pour garantir la sécurité des usagers, le Code de la route (arrêté du 8 février 1999) a défini des troubles de la vue incompatibles avec la délivrance ou le maintien du permis de conduire. Ces modalités ont été modifiées le 31 août 2010, à des fins d'homogénéisation des pratiques européennes.
Il y a incompatibilité pour la conduite si, malgré une correction optique, les capacités visuelles n'atteignent pas le minimum requis.
Il y a incompatibilité pour la conduite, si, malgré une correction optique, les capacités visuelles n'atteignent pas le minimum requis.
Lors de la conduite par temps ensoleillé, veillez à optimiser votre vision en portant des lunettes de soleil qui permettront de limiter les gênes liées à la forte luminosité. Pour se protéger du soleil, la technologie des verres polarisants vous aidera :
A savoir
Les verres polarisants sont parfois incompatibles avec certains affichages digitaux comme le GPS. N'hésitez pas à consulter notre "Bien Vu n°5" et à demander conseil à votre opticien Atol.
Ce qui affecte la santé affecte également la vision. Lorsque vous êtes fatigué ou malade, votre perception visuelle peut être altérée.
A savoir
Depuis 2005, les médicaments présentent sur leur emballage une signalétique de 3 pictogrammes correspondant aux niveaux de danger pour la conduite.
Avant de prendre la route :
Attention
S'il est fait mention sur votre permis de conduire que vous devez porter « un dispositif de correction de vision », l'oubli de vos lunettes ou de vos lentilles vous expose à une amende de classe 4
(de 90 € à 375 €) et à la perte de 3 points sur votre permis.
La conduite sollicite une bonne vision à toutes les distances. Si vous êtes presbytes : des solutions personnalisées ont été développées pour vous apporter un confort de vision optimum en toutes circonstances.
La baisse des performances visuelles dues à l'âge et les troubles de la vision sont à l'origine de la plupart des accidents. Plus d'un million de conducteurs circulent sur les routes avec une vue inférieure aux 5/10e requis par le Code de la route.
La vue devrait être régulièrement contrôlée par un ophtalmologiste à certaines périodes charnières de la vie :
>> Votre opticien Atol est habilité à vous accompagner dans le suivi de votre vue, n'hésitez pas à lui demander conseil.